Sarras (Ardèche)

Les hameaux

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Fourany

Voyage à FOURANY

L’ocre des pierres et le bleu du ciel sont les couleurs du hameau.

Ce hameau est le plus éloigné ; pour s’y rendre, il faut emprunter la route d’Ardoix, passer au-dessous de la tour d’Oriol puis tourner à gauche, traverser l’Ay, grimper le coteau pour enfin atteindre le plateau.

Et là, au pied du Montbard, un amour de petit village. Des maisons séculaires construites avec le granit du pays, simplement mais avec bon goût. Des bouts de ruelles. Tout est soigneusement entretenu. Ici, ouvrez grand vos yeux : découvrez un vieux porche, là un puit, ici une tête d’homme sculptée, une croix de bois. Regardez le socle, vous découvrirez un cœur inversé, une étonnante pierre sculptée. Derrière, dit-on, les gens y enterrèrent leurs morts pendant les grandes pestes. Plus loin, une autre croix de fer, la date y est bien visible : 1772 avec, sur un côté, les lettres D+SB « Dieu soit béni » ; sur l’autre côté, des initiales JM et toujours un cœur inversé. Elle domine le lavoir qui n’accueille plus les femmes du village, ni les petits bergers d’alentour, c’était un formidable terrain de jeux et de rencontre. La source est tarie. Autre pierre, autre date : 1661, la croix posée sur un socle en forme de triangle. Ici, pendant la révolution se cachèrent des prêtres réfractaires.

Plus loin encore, presque au bord de la rivière, encore une croix soigneusement reconstruite par un habitant amoureux de son village, et puis aussi l’emplacement des fours à briques. On dit que c’est d’ici que le village tire son nom.

En ces lieux naquirent les Gamon, juges, avocats, grands propriétaires. L’un deux (1641-1673) mourut aux Pays Bas pendant la guerre de sept ans, fauché en même temps que son cheval. Autre chevalier, bien plus moderne celui-ci puisqu’il y réside actuellement : Cédric Courbon, champion de joute.

Berceau d’une autre grande famille d’industriels : les tuileries et fabriques de briques Belle qui couvrirent nos toitures. Débutèrent-ils au bord de la rivière avant de s’expatrier à St Vallier ? C’est bien possible. Quoi qu’il en soit, l’un deux laissa ses initiales gravées dans le linteau de bois de la porte de sa grange A1898 B.

Admirez enfin les derniers gros mûriers, témoins de la grande époque de la soie, les vieux noyers noueux tordus par la bise, le vieux cèdre, les jardins clos de murs de pierres qui exposent au soleil de midi de vielles citernes voutées.

Il y a tant à découvrir chez nous…


[ Haut de page ] [ Accueil ] [ Contact ] [ Agenda Actualités ] [ RSS ] [ Aide ] [ Mentions légales ] [ Plan du site ]